Sin mots : 19
| Sujet: (m) feeling good Dim 4 Juin - 19:27 | |
| | (le roi) arthurdossier médical la cinquantaine // psychiatre à la dégénérescence neuronale (huntington)les esprits s'embrouillent, les âmes s'enflamment et les cœurs s'embrasent.
arthur. (la légende du roi arthur.)arthur, il est psychiatre à l'hôpital. arthur, il est psychiatre à l'hôpital parce qu'il veut aider très sincèrement les gens. il veut aider les gens, mais il le montre pas. arthur, c'est un homme très discret, mystérieux, qui semble totalement inatteignable. mais lui il vous atteint. il vous cerne avec une facilité déconcertante, et touche du doigt là où ça fait mal. il titille les points sensibles, non pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais pour forcer à faire réfléchir et aider à sortir la tête de l'eau. arthur, il est profondément doux et sensible. mais tout ça, il le montre pas. arthur, il est classe avec ses costumes trois pièces au boulot. ouais, il est élégant, propre sur lui. mais en vérité il a été élevé dans la rue. un voyou au grand cœur, qui n'hésite pas à casser des tronches pour aider les plus démunis |
jolis mots Peut-être que dans une vie antérieure Sin et Arthur étaient les meilleurs amis du monde. Oui, très probablement. Toutefois, c’était dans une autre vie, une vie qui n’a peut-être même jamais existé. Dans cette triste réalité, les choses sont bien différentes. Sin, il comprend pas ce que cet homme lui veut. Il n’est pas son foutu patient, et s’allongera probablement jamais sur son divan qui a vu passer tous les maux du monde. Sin, il veut rien avoir à faire avec cet homme… Et pourtant, un profond lien semble les entraver l’un à l’autre, sans leur consentement, comme deux pôles opposés d’un même aimant. Sin, il veut pas l’admettre, mais cet homme réussit à le perturber dans sa bien-pensance, à le faire réfléchir sur des sujets où il préfère jouer au con aveugle, et il aime pas ça. Sin, il s’énerve presque jamais, mais dès qu’il est en compagnie de cet homme, il rentre dans une fureur totalement irrationnelle. Il clame qu’elle est bien tournée vers Arthur, mais il semble se plaire et s’enfoncer dans cette théorie presque réconfortante. Alors Sin il l’évite, il l’évite parce qu’il dit qu’il ne veut pas le voir. Et pourtant… La vérité n’est jamais aussi simple, n’est-ce pas ? Surtout quand on refuse de voir la vérité en face. Puis Arthur il semble n’en avoir rien à foutre des états d’âme de Sin. Il ignore délibérément ses sautes d’humeur furibonde, et semble le pourchasser, encore et encore. Mais Arthur, il fait pas vraiment cela que pour le plaisir. Arthur, il est fasciné par Sin. Arthur, il a très bien cerné Sin, il connaît Sin plus que Sin se connaît lui-même. Malgré cela, sa curiosité pour ce héros déchu ne cesse de croitre, chaque jour un peu plus. Sin et Arthur, ils se ressemblent tout en étant le yin et le yang, le pile et le face, le revers de la médaille. Ça, Arthur, il s’en est bien rendu compte, c’est pour ça qu’il est aussi attaché à Sin. Mais Sin, petit enfant perdu, il capte que dalle. Pour lui, Arthur c’est seulement le vieux désabusé qui a cessé de se battre pour un monde meilleur. C’est pas tout à fait faux, mais c’est pas vrai non plus. Sin, parfois il voit pas plus loin que le bout de son nez. Arthur, il est comme Sin, mais en plus adulte, en plus noir. De loin, on pourrait croire que leur relation est un peu comme le professeur sévère et taquin qui apprend la vie à un élève borné, néanmoins il ne serait pas juste que d’omettre le fait que Sin force à faire réfléchir Arthur, et le faire reculer sur certaines de ses positions. - extrait de ma fiche:
Appuyé contre le mur plus si blanc que ça de l’hôpital, il est entrain de se griller un bâton cancérigène sur le parking. Y a pas mal de gens qui passent et repassent par ici, des voitures qui se garent ou même tout simplement des piétons qui cherchent l’entrée. Pourtant il se sent dans sa bulle, bulle coupée du monde comme s’il était invisible pour les yeux d’autrui et descendu dans cette réalité en simple observateur. C’en est presque agréable. Malheureusement, tout cela n’est qu’une impression, fausse par définition, et sa bulle vint s’éclater de l’extérieur, te laissant sans protection face aux griffes acérées de la vie. « Outre le fait que ce n’est pas bon pour la santé, fumer peut être un signe qui trahit toute une panoplie de troubles. » Il tourne alors la tête par pure politesse, parce qu’il n’a pas besoin de poser son regard sur son nouvel interlocuteur pour savoir qui c’est. Sin, il soupire. Il avait vraiment pas besoin de lui. Ni maintenant, ni jamais. Il répond rien, parce qu’il n’y a rien à répondre et parce qu’il n’a pas envie. Sin, d’habitude il est courtois en toute circonstance, mais pas avec lui. Sin, il sait qu’il ne devrait pas fumer. C’en est presque une belle ironie pour un pompier. Mais Sin il a constamment le reflet des flammes de la mort dans les yeux, et il a besoin de ce petit péché pour ne pas brûler douloureusement dans les abysses de l’enfer. Alors, il ferme les yeux sur cette faiblesse – parce que oui, il aimerait être sans défaut –, et tire une longue latte sur la barre empoisonnée. Sin, il dit rien. Parce qu’il n’y a rien à dire, et parce qu’il ne veut pas lui parler. Malheureusement ça n’arrête pas l’homme. Parce que l’homme il est solide, parce que l’homme il n’en fait qu’à sa tête ignorant le refus silencieux de Sin, parce que cet homme lui il veut parler à Sin. « Vous savez, le monde est tel qu’il est. Nous avons besoin de rêver pour ne pas sombrer dans une profonde dépression liée à une triste réalité, toutefois vous ne devez pas confondre vos fantasmes avec la vérité de ce monde. » Alors Sin il veut lui envoyer son poing dans la gueule. Sin, il s’énerve jamais, normalement. Sin c’est le mec le plus compatissant et empathique que Dieu ait créé. Mais Sin, il peut pas blairer cet homme. Parce que cet homme touche les points sensibles, parce que cet homme semble le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Alors ça l’énerve. « Alors, vous dites qu’on devrait accepter cette fatalité et marcher comme des robots pour stagner ? » Il peut pas accepter un tel pessimisme. Lui, il a encore l’espoir. Il veut encore espérer en l’espoir. Sin, il est vraiment furieux après cet homme, alors l’incendie n’est pas seulement un reflet de son âme au fond de ses yeux, il brûle ardemment à travers son regard qui essaie d’immoler l’homme à côté de lui. Mais alors il voit l’homme sourire doucement, et il ne peut pas empêcher d’être surpris, l’émotion se diffusant à travers l’expression sur son visage. « Je dis seulement que plus de gens devraient prendre exemple sur vous, mais à force de jouer avec le feu vous allez finir par vous consumer de l’intérieur et brûler vivant. » C’est un compliment détourné qu’il vient de lui faire, et Sin se prend une plus grande baffe dans la tronche que si l’homme l’avait critiqué. Il comprend pas. Il comprend pas ce que cet homme essaie de faire, de prouver avec lui. Mais Sin, il est actuellement bouche bée. En sa présence, il se sent comme un petit enfant en admiration devant un professeur un peu trop sévère et taquin, et il aime pas trop ça. « Je dis aussi que vous ne voulez pas accepter la réalité, et c’est pour ça que vous reconstruisez vos souvenirs, des souvenirs qui n’en sont pas. » Alors Sin il balance sa clope et il s’en va, plantant ce satané homme derrière lui, lui tournant le dos donc il peut pas voir son doux sourire sincère planer sur ses fines lèvres. Sin il se barre, parce qu’il veut rien entendre de tout ça, il veut pas voir la réalité en face.
| merci, j'suis tout ému . aloooors, je sais que j'ai beaucoup écrit, because j'avais une idée assez précise du personnage. but tout est assez discutable en vrai. juste je veux mads. because je l'aime d'amour et d'eau fraîche, puis j'suis un fan absolu du duo ben/mads. par contre, je ne veux pas de personnage hannibal. j'sais que je l'ai fait psychiatre - la force des choses, vraiment -, but le personnage est beaucoup plus doux et sincère que hannibal. donc pas de psychopathe cannibal, merci . |
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