Diana mots : 13
| Sujet: (diana) Pourtant je suis un vrai vampire : je dois me procurer du sang pour rester en vie. Et j’ai une dégaine de flocon de neige. Lun 26 Juin - 22:22 | |
| | Diana, Vaugn dossier médical
25 ans // Leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). On pourrait croire à une faute de frappe, mais ce n’est pas drôle, il n’y a pas beaucoup de rire, il y a le diagnostic, il y a la peur. Et puis, doucement, doucement, elle cherche à s’accrocher, une lueur d’espoir, même infime. Juste infime. Il y a son enfant, petit bout d’amour qui lui réchauffe son cœur. Mais les mots du médecins résonnent sans cesse : vous avez une chance sur deux de survivre.
nom complet : Vaugn Diana. Sa mère assez cinglée pour lui donner le nom d’une wonder woman ou le nom d’une déesse grec/romaine, mais elle n’est pas aussi forte que ce qu’elle aimerait. Et le nom de famille, c’est juste un souvenir d’une figure paternelle qui n’a jamais été présent. sexe : féminin, les courbes qu’elle possède, l’enfant n’a jamais été aussi femme que lorsque que sa fille est née. Jolie bout qui lui rappelle les joies d’être une femme. date de naissance : sous la neige de décembre, la vieille de noël. Petite fille du vingt-quatre décembre, elle n’a pas pourtant rien du devin enfant. lieu de naissance : nouvelle-orléans, l’enfant à le cœur à la magie et à l’ésotérisme. pays de naissance : amérique, état-unis, pays de l’oncle de sam, les noms sont nombreux pour simple nommer l’un des pays des plus puissants. quelques traits de caractères : diana, ce n’est pas une chasseresse, ce n’est pas celle qui se met en avant. Elle n’est pas sur le front, elle est dans l’ombre, celle qui sait être discrète, celle qui observe, qui regarde, qui aime en silence. Mais elle n’est pas muette, les mots s’envolent parfois dans des flots d’ordures ou de tendresse, la jalousie la rend amer. Puis, elle n’aime pas partager, elle n’aime pas qu’on touche à ce qui lui appartient. Sa fille, Maella ou avant, Emilio, sont à elle, d’une façon ou d’une autre. Puis, elle sait griffer, elle sait blesser, elle sait parfois où enfoncer un clou, par forcément avec un marteau. Elle protège telle une louve son nid d’amour, elle n’hésite pas à mordre. Mais elle est aussi un bout de femme fragile qui se sait mortelle. La peur de mourir lui attrape le ventre plus souvent qu’avant mais elle n’a jamais pleuré pour si peu, elle sait qu’il y a sa fille, elle doit se battre pour elle. Malgré sa curiosité mal placée et sa capacité à se fourrer dans les mauvais plans. Dans tous les cas, elle a besoin, elle appelle à l’aide dans le silence de ses maux et la douceur de ses gestes. numéro d'urgence : sa mère, parce qu’elle n’a pas le choix. Il y a l’amour de sa vie qui reste dans les numéros d’urgence, une petite assurance que quelqu’un sait le jour où elle mourra. c'qu'il y avait dans tes poches : les derniers mots d’une relation qui lui a tenu à cœur, même au ventre. Les derniers mots d’un père absent pour sa fille, choix qu’elle a toujours regretté, la peur d’une conversation bien trop adulte repousse le moment où elle verra son monde définitivement s’écrouler sous ses pieds. Pas plus, le visage de sa fille se trouve dans son portefeuille, parfois un peu fauchée.
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jolis mots La peur, c’est la peur qui la pousse un peu plus tous les jours, la peur qui la guide un peu plus chaque seconde. La peur de mourir, de ne rien laisser à Maella dont elle a privé d’un père, par pure égoïsme. Dans son lit, elle attend, sa petite fille contre elle. Elle sert son bout de vie contre elle, les larmes qui coulent. Elle pleure ce qu’elle n’a pas pleuré depuis les jours qui ont pris la forme des années. Et avant que Morphée lui vole une nuit de plus, elle repense à sa vie. Elle repense doucement à cette mère qui n’a jamais été là, cette mère qui l’a jeté dans le monde d’adulte une fois qu’elle a su marché. Alors, elle s’est trouvée une mère dans sa grande sœur. Une petite fille de dix ans qui lui appris ce qu’était la vie. Elle a le cœur qui se sert un peu plus, les larmes tombent prêtes à devenir ruisseau. Elle se souvient des moments partagés, les nuits qu’elle a passé à la réconforter quand elle ressemblait à une boule de glace plus qu’à une enfant ou une adolescente. Les nuits où elle a veillé pour ne pas qu’elle aille vider le petit frigo lorsqu’elle a commencé son régime. Elle se souvient des heures passés à la nouvelle-orléans dans les livres de magies, à apprendre les petits talismans, les sorts de protections. Si ce n’est que de la croyance, ça a permis à Diana de s’endormir sans veilleuse. Et à croire un peu plus à quelque chose d’ésotérique, à trouver dans l’irrationnel ce qui est rassurant. L’enfant est devenue une adolescente en recherche d’un lieu où déposer ses valises. Quand elle a trouvé, à l’aide de sa sœur, loin de la nouvelle orléans, elle est devenue gérante d’une petite boutique en ligne d’objets qui permettait protections, le pouvoir des pierres. Magicienne de l’espoir, elle y croit dure comme fer, même aujourd’hui. L’enfant qu’elle a toujours été a fini par sortir de sous le lit pour une simple soirée. Poussée par la force de l’amour de sa sœur, elle y a trouvé l’âme sœur. Et si sa sœur a été sa force, son unique force c’était jusqu’à ce qu’elle rencontre autour d’un plateau de jeu celui qui a fait battre son cœur. A chaque éclat de voix, elle tombait amoureuse de cette lanterne offerte, après ces années de galères. Une simple soirée, un jeu et quelques moments volés pour que cela prenne tout l’ampleur d’un amour sans faille.
Amoureuse, amoureuse, amoureuse, elle peut le dire des milliers de fois, ce n’est pas un mensonge. Emilio, un nom gravé dans son cœur, comme aujourd’hui. Même si les moments ont été volés entre deux secondes, si les baisers partagés donnaient l’impression d’une idylle éphémère. Elle y a cru, elle y croit encore, entre deux commandes. L’enfant s’accroche au petit bout d’espoir que représente Emilio. Sa vie se fait un peu autour de lui, elle fait quelques études pour gérer un petit commerce mais les temps libres se sont trouvées dans les bras d’Emilio. Amoureuse, c’est ce qui lui a collé à la peau, au corps et cœur. Quelques mois qui se transforment en une année. De quoi offrir son être tout entier, un baiser, les mains sous son t-shirt et l’amour scellé d’un plaisir charnel. Perdre sa virginité a été le moment où elle a le plus prouver qu’elle tenait à Emilio. Puis, doucement, il est parti. Entre ses missions à l’armée et son silence, son cœur s’est brisée petit morceau par petit morceau. Jusqu’à ce qu’elle reçoive cet appel tant désiré. Son cœur reprend vit, les morceaux se recollent seul. Jusqu’à l’annonce de la rupture, elle compare son cœur qui tombe à celui d’un verre qui se brise, le cœur d’emilio appartient à une autre. Le brouillard de tristesse s’épaissit un peu plus fort. Le téléphone dans ses mains, il n’a pas su qu’elle attendait son enfant. Son cœur bat sans battre, elle vit sans vivre. Alors, elle s’en va, pas trop loin mais assez pour prendre de la distance, se reconstruire et apprendre à vivre. Mais les deux ans passés, elle s’est occupée de sa fille, les quelques lettres offertes à ce qui a marqué la vie de Maella, prénom trouvé un peu par hasard. Mais elle n’a jamais dit, pour l’enfant, jamais. Le silence s’est offert doucement sur sa fille, elle a pris le parti de l’élever seule. A l’aide de sa sœur, seule pilier réelle de son cœur. Puis, il a fallu revenir pour de bon dans cette ville où elle a laissé bien plus qu’un cœur brisé.
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zone d'écriture bonusElle se remet à peine du décès de sa sœur. Mort brutale et inattendue d’un simple excès de vitesse. L’enfant est en larmes quand elle sent la main de sa fille contre elle. Le courage de tenir est dans les yeux de sa fille. C’est devenu sa raison de vivre, c’est devenu ce pourquoi elle s’est battue mais bien vite, la vie s’est à nouveau jouer d’elle. Un malaise sans raison, une prise de sang et un médecin qui lui offre une batterie de test. Le verdict est tombé lourdement, un peu plus proche de la mère. Un pas de plus vers une fin qu’elle ne désire pas. Et le temps qui avance sans qu’elle n’ait le contrôle, l’enfant songe un peu plus chaque heure d’offrir son père à sa fille. Il faut quelqu’un pour prendre soin de sa fille, emilio mérite dans le fond, est le seule capable prendre soin de sa fille. | paleblood // amélie âge : 23 ans. pays :Belgique échelle de douleurs : 3 t'aimes quoi dans la vie : musique, livre, dessin, jeu de rôles, jeux vidéo, les révolutions, les idées de liberté, un monde meilleur. dédi : LoneWolf ; faust ; mad hattress |
Dernière édition par Diana le Lun 26 Juin - 22:35, édité 2 fois |
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