Emilio mots : 15
| Sujet: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Dim 25 Juin - 22:46 | |
| | Emilio Beauchamp dossier médical
40 ans // Ancien guerrier sur les champs de batailles pour protéger son pays, poupée de chiffon désarticulée qui tue les bactéries à coup de loque pour ne pas finir oublié en se tournant les pouces. Il nettoie comme une fée du logis en apprenant le métier d’infirmier le soir venu.
nom complet : Emilio pour rappeler les origines Italienne de la mère qui ne lui a jamais appris la culture de son pays. Emi pour les intimes qui le taquine avec ce surnom détesté depuis l’enfance. Beauchamp vient s’y coller en souvenir de racine française longuement oublié du côté paternel. sexe : Le sexe fort, l’homme battant, la virilité entre les cuisses qu’il pensait perdu. date de naissance : 28 avril lieu de naissance : Brooklyn parce qu’il n’a pas pu choisir le lieu où commencer sa vie. Il aurait eu une préférence pour les lieux avec un peu plus d’histoire. Une ville qui a souffert sans vraiment s’en remettre, une ville qui lui collerait un peu plus à la peau comme une étiquette à exhiber fièrement. pays de naissance : Les états-unis d’Amérique, patrie pour laquelle il aurait pu donner sa vie. quelques traits de caractères : Emilio, c’est l’enfant qui n’a pas fini de grandir. Il est joueur, même si il déteste perdre. Il ne supporte pas de baisser les bras et la défaite a un gout amer qui le pousse à râler sans raison fondée. Il a beau se plaindre, il aime la vie. Il s’y accroche de toutes ses forces même si il a juste envie de lâcher parce qu’il ne sait pas pourquoi il avance. Il essaie de voir le sommet de la montagne pour en toucher le bout le plus facilement et si il peut amener d’autres gens avec lui dans son ascension, il les emporte volontiers sur son dos. numéro d'urgence : La vie amoureuse pas toujours stable, il a beau être quarantenaire, en cas d’urgence c’est papa et maman qui arrive à la rescousse. Ils sont encore en forme pour accourir avec leurs soixante balais au moindre coup de fil qu’on leur passe. c'qu'il y avait dans tes poches : Le matin, son cassier se remplit. Il le nourrit d’un portefeuille trop rempli, des clés de la maison avec un porte clé mickey, d’un paquet de clope, de son cellulaire et d’antalgiques pour la douleur qui vient lui envahir les jambes et le dos. Le seul truc qu’il laisse au boulot, c’est le bouquin qui lui permet de passer les pauses plus rapidement. Sur lui, il porte toujours ses plaques militaires froides contre sa peau brulante. La mort tente de se mélanger à la vie.
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jolis mots Les yeux fermés, le monde se crée dans son imagination. Il se laisse porter par les sons environnant. Il se rassure quand le métal touche le métal. Il s’imagine enfant avec son copain de l’école, lorsqu’ils se battaient pour un monde à leurs images. Deux pirates qui pourront changer la façon de penser de l’univers pour obtenir le moindre de leur désir. Il se berce de ces belles illusions comme il pourrait s’enrouler dans son drap blanc. La chaleur l’empêche de tomber dans la folie. Elle rassure son cœur qui ne s’emballe pas pour jouer de sa musique aussi fort qu’un tambour. L’esprit à peine conscient, l’enfance vient lui saisir la main pour l’emmener loin de la réalité. Elle le préserve comme elle l’a toujours fait. Mais le petit garçon qui vit au fond de son cœur n’est pas éternelle, parfois il se meurt pour aller dormir quelques heures ou quelques jours, laissant l’adulte sans défense face au monde. Dans ces moments, il est désemparé par une si grande solitude. Le monde retrouve son côté effrayant et ses monstres rarement imaginaires. Les gamins qui se battent pour obtenir le moindre de leur souhait s’évapore pour laisser place au noir, le bruit redevient celui de métaux qui frottent l’un contre l’autre. Il s’ajoute à d’autres sons aussi désagréables. Quand la conscience revient, les monstres apparaissent et il n’est pas assez fort pour combattre seul. « Diana… » Le nom est murmuré comme un appel à l’aide. Il veut qu’elle arrive en courant pour le sauver de là. Il est au milieu de la guerre dans un pays pauvres, là où les coups de fusils retentissent et les bombes explosent. Egoïstement, il la voit venir risquer sa vie pour le rejoindre. Il espère l’impossible. Et pourquoi limité son imagination lorsque les voix de ses parents viennent lui chatouiller les oreilles ? Ses paupières s’ouvrent pour laisser place à plus d’obscurité. Il ne voit strictement rien de plus. Sa main se pose sur ses yeux, touche le bandage délicat avant d’essayer de l’en retirer. Une main tendre vient l’en empêcher dans un geste empli de compassion mais il ne le ressent pas. La panique lui dévore l’estomac, son cœur s’affole en rythme avec la musique du moniteur auquel il est relié. Il se relève de son mieux à la force de ses bras, ses jambes sont trop feignantes pour daigner aider. Il s’agite sans sens dans l’espoir de se sauver. Douleur infime qui s’insère dans le bras, endormissement de la conscience, relaxation des muscles. Plus rien ne compte… Les sons ressurgissent pour le tirer de la léthargie d’un sommeil artificiel. Les mains s’agitent autours de lui, il prend le temps de sentir ce contact et de ne pas s’enfuir. Il réfléchit plus loin que le bout de son nez pour se rendre compte que la guerre s’est effacée ou qu’elle a pris l’odeur du désinfectant. « Diana… » Le nom ressurgit comme une prière. Il la cherche dans l’obscurité qu’on daigne lui offrir. On ne l’a lui amène pas sur un plateau. Les gens autour de lui préfèrent le rassurer avec de tendres mots en lui assurant que tout ira bien et qu’il est en sécurité malgré sa difficulté à bouger. On lui raconte les évènements qu’il obscurcit jusqu’à les effacer. Dans sa tête se rejoue par morceaux entrecoupés, l’avancée de sa division qui a franchi les limites et l’explosion qui a suivis. On lui parle de bombe, on le questionne sur les potentielles fautes. Il ne répond pas, alors on lui réassure qu’il est en sécurité et que tout ira bien. Si ses jambes ne répondent plus, ce n’est que provisoires. Si ses yeux ne voient pas, on le réparera. Ce n’est pas le pire dans tout ça. Il ne partira plus à la guerre et ses parents ont déjà été prévenus d’un retour prochain. Il se sent détruit. Pourtant le temps passe… On s’assure de sa vue, on lui réapprend à marcher même si il ne tient pas sur ses jambes. Peut-être que rien ne redeviendra comme avant. Il ne pourra plus courir ou marcher aussi facilement. Quant à ses yeux, si le droit semble scruter le moindre détail, avide de la lumière dont on l’a privé, le gauche est aussi mort que l’enfant qui se terre tout au fond, loin du début de dépression. Diana, le nom revient la nuit. Il n’en pipe pas un mot, il garde pour lui l’horrible secret de sa relation avec une jeunette. Il la libère du poids de leur relation dès qu’il a le droit aux appels. Elle est la première qu’il contacte pour annoncer la mauvaise nouvelle d’une rupture à cause d’une collègue charmante. Il ne veut pas être la chaine au pied de son amour, il ne veut pas être vu comme un vieil infirme pas apte à lui procurer du plaisir. Il fuit sans connaître l’issus du combat.
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zone d'écriture bonus La moelle épinière n’a pas décidé de jouer la jalouse, ses jambes lui ont été rendu même s’il est parfois pénible de les mettre en action. Elles sont revenues au bout de nombreuse heures de réapprentissage. Emilio est un oiseau à qui ont à couper les ailes avant de les laisser repousser. Avide du monde, avide de retrouver la liberté que ses parents lui ont volée pour l’aider. Il ne veut plus être la personne inutile qu’on oublie dans un coin au vu de son incapacité. Il veut être vu et donner aux autres la force de remonter en scelle sans jamais se laisser abattre. Il a décidé de se retrouver un job au vu du peu de pension militaire qu’il touche et quoi de mieux que le lieu où il se sent si proche des occupants. En deux ans, il redevient l’homme au service des autres qu’il rêve d’être. En si peu de temps, il apprend à oublier Diana et marcher sans elle à ses côté. Les moments douloureux sont transformés en quelques choses de plus constructif, même si il n’arrive pas à passer à autre chose. Celle de quinze ans sa cadette a réussis à s’ancrer dans sa tête pour épouser chaque nervures. Leur échange épistolaire ne lui permet pas de la déloger. La mère poule désespère de ne jamais voir ses petits-enfants. Et lui il s’en fout. Il apporte un peu de bonheur à ceux qui l’entoure même avec sa simple serpillère et un sourire. Il apaise les maux des instants difficiles en cancérologie. Il rêve de devenir infirmier en voyant tout le bien qu’il peut procurer en n’étant qu’un soldat de la propreté. Il s’imagine pouvoir changer le quotidien de patient en étant plus qualifié. Il s’imagine pouvoir les comprendre mieux que personne dans sa nouvelle peau de cyclope. | pseudo // Mégane âge : 22pays : Belgique échelle de douleurs : 4 t'aimes quoi dans la vie : Tellement de chose et si peu à la fois. dédi :Frimelda, lone wolf kiri, faust, |
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Algernon mots : 23
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 0:12 | |
| Bienvenue, un personnage à la fois en souffrance et doux, j'aime beaucoup ce qui se dessine. J'ai hâte de te voir en jeu : ) |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 0:50 | |
| Trop rapide pour finir sa fiche, j'approuve ce qui a été dit ! Le personnage est vraiment complet.
Bienvenue <3 Hâte de te voir passer la serpillère du coup |
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Emilio mots : 15
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 6:47 | |
| Merci pour votre accueil ! Le petit mot sur Emilio me touche. |
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Doni mots : 63
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 12:21 | |
| belle plume, j'ai hâte de te lire en rp bienvenue parmi nous. |
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icare mots : 46
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 18:32 | |
| bienvenue emilio!! ta fiche est très marquante (parce qu'il est tout cassé même s'il veut réparer des gens.... (je pleure à l'intérieur) je l'aime beaucoup beaucoup... j'espère que tu te plairas ici, je te valide!! |
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Emilio mots : 15
| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? Lun 26 Juin - 20:17 | |
| Merci à vous deux ! Je suis contente que ma fiche vous plaise autant que ma plume. Je suis sûre que je me plairai ici, j'ai déjà lu de jolies choses. |
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| Sujet: Re: Et si aimer ce n'était pas regarder ensemble dans la même direction, mais plutôt fermer les yeux et continuer à se voir ? | |
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